PODCAST 3 : Dépasser ses peurs pour réaliser son plein potentiel entrepreneurial
INTRODUCTION
En tant que solo entrepreneur, cette petite bête nommée « peur de l’échec » peut parfois devenir aussi encombrante qu’un bagage trop lourd en voyage. Elle s’accroche, vous suit partout et vous fait parfois regarder par-dessus votre épaule comme si vous étiez poursuivi par une ombre. Cette crainte, souvent liée à l’idée de tout gâcher professionnellement parlant, ressemble à ces alertes de ‘Low Battery’ quand vous avez encore plein de choses à accomplir.
Rappelez-vous, avant de plonger dans ce dédale de pensées, que cette appréhension est un vieux réflexe de survie hérité de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. Mais elle ne devrait pas être la chef d’orchestre de votre aventure entrepreneuriale, elle devrait être plutôt comme ce copilote un peu trop prudent lors d’un road trip : présent mais pas au point de vous faire faire demi-tour dès que la route devient sinueuse.
Si vous êtes là, c’est que cette crainte a déjà toqué à votre porte. Aujourd’hui, nous allons explorer les 7 raisons qui font que cette peur vous chatouille l’estomac quand vous pensez à l’entrepreneuriat. De la difficulté à sortir de votre zone douillette de confort à ce perfectionnisme qui vous fait retravailler votre projet pour la 10e fois, en passant par ce syndrome de l’imposteur qui vous fait douter de vos propres compétences. Nous allons décortiquer tout ça, point par point.
Et surtout, promis, je vous révèlerai une méthode imparable pour faire de cette peur une compagne de route moins envahissante, voire même une alliée pour vous propulser. Alors, préparez-vous une tasse de café, un thé relaxant, ou pourquoi pas un verre de vin (on ne juge vraiment pas ici) et installez-vous confortablement. C’est le moment de faire connaissance avec cette peur, de lui faire un petit clin d’œil complice et de démarrer cette exploration ensemble! »
les 7 raisons qui vous chatouille l’estomac
LA CRAINTE DE SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT POUR DEVENIR ENTREPRENEUR
Même si je ne prétends pas être un expert en psychologie humaine, je peux vous montrer que certaines raisons expliquent clairement la crainte d’entreprendre. Souvent, cette appréhension de se lancer dans un projet entrepreneurial est complètement irrationnelle. Et si vous êtes honnête avec vous-même, vous le savez. Alors, qu’est-ce qui se joue souvent lorsque vous ressentez cette forte appréhension à franchir le pas pour commencer un projet ? C’est la peur de sortir de votre zone de confort ! Eh oui, c’est sans doute l’un des défis les plus redoutables pour un être humain.
Remontons à la préhistoire pour mieux comprendre cet instinct anti-« sortie de zone de confort » qui nous habite. À cette époque, une fois qu’on avait trouvé une caverne décente, il valait mieux y rester, même si celle de l’autre côté de la vallée semblait plus spacieuse. La peur irrationnelle de se faire dévorer par un tigre à dents de sabre était (et reste) ancrée en nous, humains. Ainsi, lancer son entreprise équivaut clairement à décider de braver sa zone de confort. C’est comme abandonner la caverne pour s’aventurer vers un continent inconnu !
Oui, franchir ce cap peut parfois être difficile, c’est normal. Mais vous découvrirez qu’il existe une solution, et qu’elle est accessible à tous.
L’APPRÉHENSION D’ASSUMER SEUL DES RESPONSABILITÉS
La crainte de se lancer dans l’entrepreneuriat est souvent liée à une réticence à assumer des responsabilités dont vous serez seul à répondre. En tant qu’entrepreneur, indépendant ou freelance, vous êtes, par définition, seul maître à bord de votre entreprise, avec toute la charge que cela implique. Cela signifie que le succès de votre activité repose entièrement sur vos épaules. Mais, à l’inverse, si les choses tournent mal, vous devrez également en assumer la responsabilité.
Prendre de telles responsabilités professionnelles fait donc peur, car cela représente un fardeau considérable à porter. Il est bien connu que l’être humain n’aime pas trop endosser des responsabilités importantes, surtout celles qui peuvent avoir un impact direct sur ses revenus (et donc sur son niveau de confort). Il est certainement plus confortable de bénéficier d’un salaire fixe qui arrive chaque mois, indépendamment de votre niveau d’implication dans votre travail.
L’entrepreneuriat, en revanche, ne suit pas cette logique. Si votre productivité diminue ou si votre implication dans votre entreprise baisse par rapport au mois précédent, vous le ressentirez immédiatement dans les performances de votre entreprise et dans votre chiffre d’affaires.
LE SYNDROME DE L’IMPOSTEUR DE L’ENTREPRENEUR
Beaucoup d’entrepreneurs débutant (ou sur le point de débuter) se retrouvent aux prises avec un syndrome de l’imposteur amplifié à la puissance 10 000 ! Donc, respirez un bon coup, vous n’êtes pas seuls dans ce cas. Le syndrome de l’imposteur, c’est cette petite voix sournoise qui chuchote que vous n’avez aucune légitimité. Elle peut se manifester à travers des pensées comme : « Franchement, tu n’as pas honte de demander de l’argent pour ton travail qui n’est même pas génial ? Shame on you ! » Pas facile de démarrer avec ce parasite dans la tête, n’est-ce pas ?
D’après les statistiques, 70 % des individus font face au syndrome de l’imposteur à un moment ou à un autre de leur vie, peu importe leur âge, leur niveau d’expérience ou leur ancienneté. Mais rassurez-vous, avec le temps, cela s’apaise, et on apprend à le gérer (mais soyons honnêtes, prétendre que ce syndrome disparaît complètement pour toujours serait vous mentir).
LA PEUR DE L’ÉCHEC QUI EMPÊCHE DE SE LANCER DANS L’ENTREPRENEURIAT
La crainte de l’échec est sans doute l’obstacle le plus redouté dans le chemin de l’entrepreneuriat. Combien de fois vous êtes-vous demandé : « Et si je fais fausse route ? », « Et si mon entreprise ne décolle pas ? », « Et si je n’arrive pas à trouver des clients ? », et ainsi de suite ? Derrière ces interrogations légitimes se cachent d’autres peurs tout aussi profondes : celle du jugement des autres en cas d’échec, et même celle de se juger soi-même si les choses ne se passent pas comme prévu. C’est un véritable combo, un trio de choc. La peur de paraître incompétent, de rater, de décevoir les attentes, peut carrément bloquer toute velléité d’entreprendre.
Si vous souffrez, comme moi, du syndrome « regarde-moi, papa » (ou maman, bien sûr), vous savez à quel point la pression peut devenir insupportable. Mais pour avancer, il vous faudra travailler sur votre état d’esprit d’entrepreneur et comprendre qu’un éventuel échec (avec tous ces « et si ») ne signifie pas la fin du monde ni ne définit votre valeur en tant que personne. Un échec reste juste un échec… ni plus ni moins.
LES CROYANCES LIMITANTES COMME FAUSSES EXCUSES POUR NE PAS ENTREPRENDRE
La peur d’entreprendre peut parfois être accompagnée d’un talent impressionnant pour se bercer d’illusions. Alors, éclairons les principaux signaux d’alerte révélant un entrepreneur tétanisé par la crainte de se lancer dans son activité professionnelle :
• « Je n’ai pas encore mis assez d’argent de côté. »
• « Je dois m’assurer, pour la 220e fois, que je suis incollable à 300 % sur tous les aspects de mon domaine d’activité. »
• « Barnabé, mon cher scarabée, nous a quittés, d’où le report de mon lancement ! » (oui, cela arrive aussi).
En résumé, notre cerveau a cette étrange capacité, presque surnaturelle, à inventer des excuses dès qu’il manque de motivation ou qu’il est effrayé par le début d’un projet. Et cette tendance est encore plus forte lorsque ce projet nous pousse hors de notre zone de confort, loin de nos habitudes. Alors, prenez un moment pour vous interroger et soyez honnête avec vous-même. Vous serez rapidement capable de distinguer les excuses réelles (celles qui méritent d’être prises en compte) de vos croyances limitantes.
LE PERFECTIONNISME À OUTRANCE QUI CACHE LA PEUR D’ENTREPRENDRE
Ah, le perfectionnisme, cette quête éternelle de l’excellence dans un monde où la perfection est aussi insaisissable qu’un arc-en-ciel. En entrepreneuriat, cette tendance à vouloir que tout soit parfait peut souvent révéler une peur sous-jacente de se lancer :
• « Je ne peux pas me lancer, mon logo n’est pas parfait, je ne suis pas sûr entre la teinte aube et le bois rosé. »
• « Mon business plan n’a que 400 pages, ce n’est pas assez détaillé. »
• « Je tergiverse encore pour choisir mon nom de domaine, celui que je voulais est déjà pris. »
• « J’attends juste le bon moment pour me lancer » (une phrase qu’on adore, avouons-le).
Eh bien, laissez-moi vous apporter une bouffée d’air frais : peu importe que votre logo ne soit pas prêt, car il va probablement changer au moins trois fois dans l’année à venir. Peu importe que votre nom de domaine soit déjà pris. Il y en a des milliers d’autres, croyez-moi, vous en trouverez un qui vous ira comme un gant. Et votre business plan ? Eh bien, je vais vous confier un secret : je n’en ai pas fait pour me lancer, et jusqu’à présent, je n’ai pas été frappé par la foudre divine de l’entrepreneuriat.
Et cette idée de « moment parfait » pour entreprendre, laissez-moi vous la dissiper. Elle relève du mythe, tout comme le Père Noël ou les licornes. Dans la vraie vie, il y aura toujours un grain de sable, une humeur chagrine ou un imprévu qui viendra semer la pagaille dans votre journée idéale. Et devinez quoi ? C’est parfaitement normal.
Alors, quel est ce moment parfait dont vous rêvez pour enfin vous lancer dans tous vos projets ? Est-il réaliste ? Croyez-vous vraiment, dans votre cœur de cœurs, qu’il viendra un jour ? Je pense que nous avons déjà la réponse, n’est-ce pas ?
LES FORMATIONS À GOGO QUI EMPÊCHENT D’AVANCER
Il est un mantra bien connu chez les entrepreneurs : investir dans sa formation est une clé essentielle du succès. Et sur ce point, je suis totalement d’accord ! Cependant, il faut se méfier de l’excès, car tomber dans le piège inverse peut être sournois. À maintes reprises, j’ai observé des aspirants entrepreneurs se précipiter frénétiquement d’une formation à l’autre, à une vitesse vertigineuse. Vous percevez sans doute le problème. Cumuler des formations à l’infini peut sembler rassurant, mais elles resteront vaines… si vous ne les mettez pas en pratique !
À quoi bon absorber des méthodes et des techniques exceptionnelles si elles restent lettre morte ? Une formation vous fournit un cadre, une feuille de route pour atteindre vos objectifs. Mais elle ne peut certifier la viabilité de votre projet professionnel. Vous ne vous éveillerez pas un matin en réalisant soudainement : « C’est bon, je suis prêt à me lancer ! » Faites confiance à votre propre jugement en premier lieu, et investissez dans des formations au fur et à mesure, en fonction de vos besoins du moment.
LA MÉTHODE INFAILLIBLE POUR VAINCRE SA PEUR D’ENTREPRENDRE ?
Alors, prêts pour le grand plongeon sans tremplin (ou avec, si c’est en complémentaire) dans la piscine de l’entrepreneuriat ? Attachez votre ceinture et préparez-vous pour le grand saut, car voici la méthode infaillible pour dire adieu à cette peur d’entreprendre qui vous titille !
Je vais vous confier quelque chose : ça arrive à tout le monde ! Oui, oui, même les super-héros ont eu ce moment où ils se sont demandé s’ils étaient prêts à affronter le monde de l’entrepreneuriat (l’homme des cavernes était probablement dans le même bateau). Le truc, c’est d’accepter cette petite boule de flippe, de la prendre par la main (ou par le bras, c’est vous qui voyez) et de lui dire gentiment : ‘Merci pour la visite, mais c’est l’heure de partir maintenant.’
Et devinez quoi ? La méthode secrète pour terrasser cette peur ? C’est simple comme bonjour : foncez, tout simplement ! Pour dépasser la peur d’entrepreneur, vous devez passer à l’action. Non, vraiment, car écouter tous les podcasts existants et lire toutes les encyclopédies du monde sur l’entrepreneuriat ne remplaceront jamais une bonne vieille dose d’action !
Alors OUI, vous allez faire des erreurs. OUI vous allez essuyer des échecs. OUI, vous aurez des moments où vous vous direz : « Ah, j’aurais peut-être dû tourner à gauche à Albuquerque ». Bien sûr que OUI, c’est évident, car ça fait partie du jeu. Mais chaque pépin sera une petite pépite de sagesse pour la suite de votre aventure entrepreneuriale. Parce que, soyons honnêtes, devenir entrepreneur, c’est un peu comme devenir un alchimiste moderne : vous transformez les ratés en succès. Après tout, vouloir devenir entrepreneur, c’est un choix de vie et, une fois que vous avez sauté le pas, votre liberté surplombe toutes vos peurs.
Et au pire quoi ? Quel est le votre PIRE scénario catastrophe ? Quelle est la pire chose qui puisse vous arriver ? Eh bien je vous donne la réponse : vous lancez votre micro-entreprise, vous décidez que ce n’est pas pour vous et hop, rideau ! Imaginez ce scénario, demandez-vous ce que vous feriez si cette « chose » arrivait. Je suis certain que si vous le regardez droit dans les yeux, vous verrez qu’il n’est pas aussi apocalyptique qu’il en a l’air.
Maintenant, comment vaincre cette peur ? Commencez par repérer les raisons qui vous font hésiter à embarquer dans cette folle aventure. Peur de quitter votre nid douillet ? Syndrome de l’imposteur qui se pointe sans invitation ? Pour trouver la réponse à ces questions, vous devez évidemment vous montrer très honnête avec vous-même. Demandez-vous ce qui vous retient. Ensuite, lancez-vous, suivez votre intuition et, une fois que vous serez passé à l’action et ainsi franchi cette première étape, si des craintes subsistent, vérifiez bien que ce n’est pas une autre peur qui se cache derrière… la peur de réussir par exemple (eh oui, ça existe aussi !). Vous voyez, l’échec n’est pas une destination, c’est juste un panneau indicateur sur votre route. Alors, prêt à partir à l’aventure ? On vous attend de l’autre côté, prêt à vous applaudir pour chaque petit pas que vous ferez vers votre succès entrepreneurial !
Vous avez aimé ce contenu ? Faites le moi savoir !