épisode 16 – ARRÊTEz DE VOUS ÉCOUTER (TOUT LE TEMPS)

MISE EN SITUATION

Pourquoi est-il nécessaire d’arrêtez de vous écouter tout le temps ? Imaginez-vous un jour où vous avez planifié de travailler sur un projet important. Imaginez vous réveiller, et sentir que quelque chose ne va pas. Vous vous sentez un peu fatigué, voir même démotivé. Vous vous dites que, peut-être, ce n’est pas la bonne journée pour avancer. Après tout, il est important de s’écouter, de ne pas forcer les choses, non ? Vous décidez donc de remettre votre objectif à plus tard.

Puis, les jours passent, et cette situation se répète … À chaque fois, il y a une bonne raison pour ne pas avancer : une démotivation passagère, une fatigue générale, ou tout simplement un manque de motivation ! Et … vous finissez par réaliser que vous n’avancez plus. Alors, comment faire la différence entre « s’écouter » pour préserver son bien-être et « se trouver des excuses » pour éviter d’affronter un inconfort momentané ?

QUAND EST NÉCESSAIRE D’ÉCOUTER SON CORPS ET SES ÉMOTIONS ?

Votre corps et vos émotions sont comme les baromètres de votre bien-être. Ils vous signalent, de manière subtile ou très claire, lorsque vous vous éloignez de votre équilibre naturel. Ignorer ces signaux peut avoir de graves conséquences à long terme. Et ce, tant sur votre santé mentale que physique. C’est pourquoi il est indispensable de savoir quand et comment les écouter !

Alors, quand devons nous écouter notre corps ?

La fatigue physique

Un signal d’alarme !

Après une longue période de travail intense, votre corps peut commencer à envoyer des signes de fatigue : une sensation d’épuisement, des douleurs musculaires, une baisse d’énergie générale.

Ces alertes sont plus importantes qu’il n’y paraît. Car attention, ce n’est pas juste un état passager. C’est votre corps qui vous dit qu’il a besoin de se régénérer. Ne pas les écouter revient à puiser dans vos réserves d’énergie, ce qui peut entraîner un épuisement plus profond et donc, plus difficile à récupérer. Après tout, vous savez que notre énergie est limitée, non ?!

Alors, si vous ignorez ces signaux et continuez à pousser votre corps, cela peut vous mener à un épuisement plus grave. Et à terme, cela affectera : vos performances, votre créativité, et votre motivation.

Comment réagir face à la fatigue physique ?

• Si vous remarquez ces signes, il est important de vous accorder un vrai temps de repos : une sieste, une nuit de sommeil complète, ou même un week-end sans travail pour recharger vos batteries. Et je vous vois venir … Ce n’est pas une perte de temps, mais une pause nécessaire pour repartir avec plus d’énergie et d’efficacité ! J

La fatigue émotionnelle

Les émotions comme guides.

Les émotions, qu’elles soient positives ou négatives, sont des indicateurs importants de votre état intérieur. Une tristesse persistante, une anxiété constante ou même une irritabilité sont souvent des messages que vous ne prenez pas assez soin de vos besoins émotionnels. Parfois, ces émotions peuvent signaler un stress trop élevé, un manque de soutien ou un déséquilibre dans votre vie personnelle et professionnelle.

Vous vous sentez anxieux(se) sans raison apparente ? Ce type d’émotion pourrait vous indiquer que vous êtes sous trop de pression ou que vous avez accumulé trop de responsabilités sans assez de moments pour vous détendre.

Si, par contre, une tristesse inhabituelle se manifeste, cela peut signaler un besoin de ralentir et de vous recentrer. Cette tristesse pourrait aussi être un message que vous négligez des aspects importants de votre vie, comme vos relations sociales ou votre plaisir.

Comment réagir ?

• Plutôt que de repousser ces émotions, prenez le temps de les explorer. Essayez de comprendre d’où elles viennent et comment elles affectent vos actions quotidiennes. Parfois, une simple pause pour vous recentrer, pratiquer une activité que vous aimez ou parler à un proche peut faire toute la différence.
• Dans les cas plus sérieux, il peut être nécessaire de revoir vos priorités et de vous donner le droit de réajuster votre emploi du temps ou vos projets pour diminuer la pression.

La fatigue mentale 

Et la surcharge mentale alors ?

La surcharge mentale se manifeste souvent lorsque vous êtes dispersé(e), incapable de vous concentrer sur une seule tâche. Vous commencez plusieurs choses, mais n’en terminez aucune, et votre esprit est saturé d’idées, de tâches à faire ou d’objectifs à atteindre. C’est un signe que vous essayez de trop en faire à la fois, sans moments de récupération mentale.

Concrètement : Vous avez du mal à vous concentrer pendant plus de quelques minutes ; Vous ressentez une forme d’anxiété ou d’agitation intérieure lorsque vous pensez à tout ce que vous devez accomplir ; Vous perdez du temps à passer d’une tâche à une autre sans vraiment progresser.

Cette surcharge mentale est un indicateur que votre esprit a besoin de pauses régulières pour retrouver sa clarté et son efficacité. Ignorer ce besoin peut entraîner une diminution de votre productivité et de votre créativité à long terme.

Comment réagir ?

• Prenez des pauses régulières tout au long de la journée, même si elles sont courtes. Quelques minutes de méditation, une promenade rapide ou un moment pour simplement respirer profondément peuvent aider à réduire la surcharge.
• Réévaluez votre emploi du temps et priorisez ce qui est vraiment important. Vous n’avez pas à tout faire en même temps. Voir même, vous n’avez peut-être pas à tout faire tout court ! En triant vos tâches et en les gérants de manière plus organisée, vous réduisez cette sensation d’être débordé(e).

4 MOMENTS OÙ NE SURTOUT PAS S’ÉCOUTER

S’écouter peut être une belle manière de préserver sa santé et son bien-être, mais attention ! Cela peut également devenir un obstacle lorsque nos émotions ou sensations immédiates prennent le pas sur notre progression. En effet, ces sensations sont souvent éphémères et influencées par des facteurs comme la fatigue, la météo ou d’autres choses encore …

Voici quatre moments clés où il vaut mieux ne pas s’écouter pour avancer :

Quand la « flemme » vous paralyse

La flemme est un sentiment courant qui nous pousse à repousser des tâches, mais elle ne reflète pas toujours un besoin réel de repos. Il est essentiel de distinguer la vraie fatigue d’un simple manque de motivation. Se sentir un peu « mou » ou démotivé ne veut pas forcément dire qu’il est temps de faire une pause.

Conseil : Engagez-vous juste 10 minutes. Commencez la tâche que vous repoussez pendant 10 minutes seulement. Très souvent, le fait de démarrer permet de trouver l’élan pour continuer. Vous verrez, souvent, ces quelques minutes suffisent à relancer votre énergie.

Quand la peur de l’échec bloque vos actions

La peur de l’échec peut parfois être déguisée en « intuition » ou en « mauvais pressentiment ». Elle nous freine, nous pousse à éviter les actions qui nous font sortir de notre zone de confort par peur de ne pas réussir, d’être jugé ou de ne pas être à la hauteur.

Conseil : Décomposez la tâche en petites étapes. Au lieu de voir la tâche dans son ensemble, divisez-la en petites actions concrètes. Par exemple, au lieu de « créer un site web », commencez par « choisir un modèle de page d’accueil ». En avançant étape par étape, la peur diminue et vous êtes moins paralysé par la grandeur du projet.

Quand la routine tue votre motivation

Répéter les mêmes tâches chaque jour peut entraîner un sentiment de lassitude. Cette monotonie peut vous faire croire que vous devez tout arrêter, alors que la solution réside souvent dans le fait de casser cette routine.

Conseil : Apportez de la nouveauté à vos journées. Changez quelque chose dans votre manière de travailler. Par exemple, réorganisez votre emploi du temps, travaillez dans un nouvel endroit, ou intégrez une nouvelle activité à votre routine. Cette simple variation peut raviver votre motivation.

Quand rester dans sa zone de confort freine votre progression

Nous avons tous un besoin naturel de rester dans notre zone de confort, là où les choses sont faciles et connues. Pourtant, s’y réfugier trop souvent nous empêche de progresser et d’évoluer. Le confort peut devenir un frein lorsqu’on évite des situations qui demandent un effort ou un certain inconfort.

Conseil : Prenez des petits risques pour élargir votre zone de confort. Au lieu de sauter directement dans des situations qui vous terrifient, fixez-vous des défis modérés, mais stimulants. Par exemple, si vous n’aimez pas parler en public, commencez par intervenir dans de petites réunions. Chaque petite victoire vous aide à élargir votre zone de confort, étape par étape.

CONCLUSION

Quand écouter son corps et ses émotions ?

• Fatigue physique : Votre corps envoie des signaux lorsque vous avez besoin de repos. Ignorer ces signes peut entraîner un épuisement profond, affectant créativité et performances.
• Fatigue émotionnelle : Les émotions négatives comme la tristesse ou l’anxiété indiquent souvent un déséquilibre. Les explorer peut vous aider à mieux comprendre vos besoins.
• Fatigue mentale : La surcharge mentale, marquée par une dispersion et un manque de concentration, signale un besoin de pause pour préserver votre productivité.

Quand ne pas s’écouter ?

• La flemme : Souvent passagère, la flemme est à surmonter en s’engageant ne serait-ce que pour 10 minutes dans une tâche.
• Peur de l’échec : La peur nous fait éviter des actions importantes. Décomposer les tâches en petites étapes permet de surmonter cette peur.
• Routine : La monotonie peut tuer la motivation. Casser la routine aide à raviver l’enthousiasme.
• Zone de confort : Rester dans le confort peut freiner votre progression. Prendre de petits risques élargit cette zone progressivement.

Le mot de la fin

En conclusion, savoir quand s’écouter et quand passer à l’action est essentiel pour maintenir un bon équilibre entre votre bien-être et votre productivité. Apprenez à reconnaître les signaux de fatigue et à identifier les moments où vos peurs ou votre flemme vous freinent. En adoptant des stratégies simples, comme faire des « petits pas » ou établir des priorités claires, vous pouvez avancer sereinement sans vous épuiser. Le but n’est pas de se forcer constamment à agir, mais de ne pas rester bloqué dans l’inaction. Il s’agit de trouver un juste milieu, où vous restez à l’écoute de vous-même tout en progressant vers vos objectifs.